Le jour n'est pas choisi au hasard : des
responsables de l'Agence Régionale de Santé viennent ce jour là
organiser une pseudoconcertation sur l'avenir des hôpitaux des
Ardennes, une concertation avec des interlocuteurs triés sur le
volet et dont sont exclus les personnels et la population,
pourtant les premiers intéressés ! C'est l'avenir même de
l'hôpital de Sedan qui est en cause et la réponse aux besoins de
santé de tout l'est du département à travers un plan de
regroupement des activités avec l'hôpital de Charleville-Mézières
pour faire des économies : la néonatalogie est menacée,
fragilisant l'avenir de la maternité, la chirurgie et le
fonctionnement nocturne des urgences aussi. Ceci est la
conséquence des lois Bachelot puis Touraine , dont Buzyn, la
ministre de la santé de Macron, se sert pour amplifier les
restructurations, avec un faux nez de qualité.
On peut d'ailleurs sourire de l'empressement de la droite sedanaise à défendre l'hôpital, alors qu'aucun de ses parlementaires n'a réclamé la seule mesure susceptible de mettre fin à la situation dramatique des hôpitaux : l'augmentation de l'enveloppe globale consacrée à leur budget. Pourtant des solutions existent : les hôpitaux donnent chaque année à l'état 4 milliards d'euros à travers la taxe sur les salaires, l'équivalent du manque à gagner du à la suppression de l'ISF !
Venez lundi devant l'hôpital de Sedan, et venez aussi jeudi 15 à 18 h salle de Nevers échanger sur la sécu et le financement des soins.
N'hésitez pas non plus à signer deux pétitions, l'une initié par un collectif défendant l'hôpital Belair (l'ARS veut lui sucrer 10% de son budget !) en cliquant ici et l'autre par des médecins de Sedan, profondément attachés à la notion de service public, en cliquant ici.
On peut d'ailleurs sourire de l'empressement de la droite sedanaise à défendre l'hôpital, alors qu'aucun de ses parlementaires n'a réclamé la seule mesure susceptible de mettre fin à la situation dramatique des hôpitaux : l'augmentation de l'enveloppe globale consacrée à leur budget. Pourtant des solutions existent : les hôpitaux donnent chaque année à l'état 4 milliards d'euros à travers la taxe sur les salaires, l'équivalent du manque à gagner du à la suppression de l'ISF !
Venez lundi devant l'hôpital de Sedan, et venez aussi jeudi 15 à 18 h salle de Nevers échanger sur la sécu et le financement des soins.
N'hésitez pas non plus à signer deux pétitions, l'une initié par un collectif défendant l'hôpital Belair (l'ARS veut lui sucrer 10% de son budget !) en cliquant ici et l'autre par des médecins de Sedan, profondément attachés à la notion de service public, en cliquant ici.